En date du mardi 1e juillet, un bus de la société des transports en commun De Lijn a été lourdement caillassé à coups de pierres, de barre métallique et autres objets alors qu’il se trouvait sur la chaussée de Ninove, à Anderlecht.
Le chauffeur du bus a été blessé et est actuellement en incapacité de travail ; le véhicule a subi de multiples dommages.
Les premiers éléments de l’enquête ont pu déterminer que quatre personnes étaient impliquées dans les faits. Deux suspects ont été interpellés, les deux autres se sont présentés eux-mêmes à la police et ont tous été privés de liberté. Un mineur d’âge figure parmi les suspects et sera déféré devant un juge de la jeunesse.
Les autres suspects seront déférés devant un juge d’instruction, ce vendredi, pour coups et blessures volontaires avec circonstance aggravante d’incapacité de travail sur personne protégée, pour destruction avec violences ou menaces en bande d’un véhicule et pour port d’arme par destination, ce qui signifie qu’un objet non conçu comme une arme a été utilisé comme tel.
« La violence est la première priorité du parquet de Bruxelles, certainement la violence gratuite, insiste le procureur du Roi. Les agissements du 1er juillet sont inacceptables et justifient des poursuites. Le parquet mandate également le service d’accueil des victimes pour assurer un soutien au chauffeur. »
Dans l’intérêt des investigations qui sont toujours en cours, le parquet ne fera aucun autre commentaire.
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Deux suspects de l'attaque du bus De Lijn ont été mis sous mandat d'arrêt. Le mineur est placé dans une Institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ).